Les chiffres-clés des carrières en activité

Parmi les 88 sites autorisés sous le régime des carrières, un tiers produisent des sables et graviers alluvionnaires pour la fabrication de bétons hydrauliques et l’on compte trois exploitations en souterrain de gypse (matériau à partir duquel est fabriqué le plâtre) ainsi que quelques sites ne réalisant pas ou plus d’activité extractive (anciennes carrières réutilisées pour l’enfouissement de déchets, carrières en réaménagement). Les carrières alluvionnaires réalisent 40 % de la production régionale de matériaux de carrière.

Hormis le gypse encore exploité en Seine-Saint-Denis, l’activité extractive ne s’exerce plus à Paris et dans la petite couronne qui représentent 40% de la consommation régionale de granulats. Environ 60 % des carrières se situent en Seine-et-Marne.

Implantation des carrières autorisées en Ile-de-France
Implantation des carrières autorisées en Ile-de-France

Certains matériaux sont d’importance nationale tel le gypse dont l’Ile-de-France possède les 2/3 des réserves et représente le premier bassin d’exploitation avec une production qui oscille entre 50 à 60 % de la production du pays

En raison de son réseau d’infrastructures élevé, l’Île-de-France, consomme moitié moins de granulats par habitant et par an que la moyenne nationale , soit environ 2,9 tonnes/ an/ hab. (au total 33,2 millions de tonnes pour l’année de référence 2008), mais 45 % de son approvisionnement en granulats provient de régions extérieures.

L’implantation des carrières alluvionnaires en bord de fleuve favorise l’utilisation du transport fluvial, ainsi 30 % des matériaux circulant dans la région sont acheminés par la voie d’eau.

En parallèle, la production de matériaux de recyclage dits alternatifs réalisée à proximité des centres urbains, au plus près des gisements de déconstruction, s’élève à 5 millions de tonnes par an et contribue pour près de 21% à la production nationale. Cette production a pour débouchés les chantiers routiers essentiellement (viabilité) et équivaut à la moitié de la production de granulats naturels de l’Île-de-France.

L’ensemble des sites autorisés occupent pour leurs activités une superficie totale de l’ordre de 1000 hectares à l’échelle de la région qui reste stable d’une année sur l’autre. Il s’agit des zones en chantier (zones défrichées, décapées et en extraction) ainsi que l’emprise des installations de traitement (bassins de décantation etc…).

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