Les ZAC contribuent-elles à la consommation d’espaces naturels, agricoles et forestiers en Île-de- France ? Analyse sur la période 1982-2017

Dans le contexte de l’objectif national « zéro artificialisation nette » inscrit au Plan biodiversité adopté en 2018, la DRIEAT a réalisé cette étude qui vise notamment à établir la proportion de ZAC en renouvellement urbain, à priori peu consommatrices d’espaces naturels, agricoles et forestiers (NAF) par rapport à celles en extension urbaine. Il s’agit également de voir sur quels territoires se concentrent les ZAC en extension, pour quels usages et sous la responsabilité de quels acteurs.

Les zones d’aménagement concertées (ZAC) sont un outil d’aménagement clé pour l’État et les collectivités locales. En effet, elles permettent un aménagement plus structuré et moins consommateur d’espace par rapport aux extensions urbaines non planifiées ou au mitage urbain.

Construction en 2012 de l'écoquartier de la ZAC Clause-Bois-Badeau à Brétigny-sur-Orge | ©DRIEAT/J.M. Gobry

L’analyse sur la période longue de 1982 à 2017, réalisée dans cette étude permet de mettre en lumière des tendances plutôt vertueuses, à l’œuvre depuis les années 90, et notamment :

  • au niveau régional, l’artificialisation en forte baisse depuis les années 90 ;
  • un essor des ZAC en renouvellement urbain et une baisse du nombre de ZAC en extension ;
  • un recul non seulement en nombre mais aussi en part du volume de programmation des ZAC en extension : elles représentaient 60 % de la programmation en m² de surface de plancher des ZAC créées dans les années 1980, elles n’en représentent plus que 21 % dans les ZAC créées depuis 2010 ;
  • depuis 2010, la construction dans les ZAC en renouvellement urbain dépasse celle dans les ZAC en extension ;
  • depuis les années 2010 au niveau régional, la part de l’artificialisation en ZAC est légèrement inférieure à la part de la construction en ZAC.

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