Agrément d’immobilier d’entreprise : le bilan du premier semestre 2017

La dynamique de production de locaux d’activités observée en 2016 se confirme au premier semestre 2017. En effet, 1 853 142 m² de locaux ont été agréés début 2017, ce qui est légèrement supérieur au chiffre du premier semestre 2016 (1 610 692 m²).

La répartition entre bureaux et entrepôts observe cependant un changement puisque la part du bureau baisse (48 % au premier semestre 2017 contre 73 % en 2016) au profit de l’entrepôt (40 % contre 19 %). Ainsi la barre des 900 000 m² de bureaux n’est pas franchie au premier semestre contre près de 1,2 million de m² l’année dernière.

Les surfaces d’entrepôts connaissent un net accroissement (739 479 m² contre 300 239 m² en 2016).
Il faut néanmoins le relativiser puisqu’il est dû essentiellement au projet de développement d’AMAZON à Brétigny-sur-Orge (238 500 m2) et aux entrepôts développés dans les anciennes villes nouvelles de Sénart et de Marne-la-Vallée qui sont à nouveau dans le champ de l’agrément depuis le 1er janvier 2017. Les parts de l’Essonne et de la Seine-et-Marne (respectivement 25 et 15 %) ont donc mécaniquement cru par rapport à la même période l’an passé (5 % chacun). À l’inverse les parts de Paris et des Hauts-de-Seine (respectivement 10 et 25 %) ont décru voire largement chuté (13 et 47 % en 2016) en lien avec la diminution des surfaces de bureaux traditionnellement concentrées sur ces secteurs.

Le réinvestissement des patrimoines de bureaux existants (réhabilitation, démolition-reconstruction) marque le pas tant en surface qu’en part : 227 761 m² (26 % du total agréé des bureaux) contre 463 000 m² (40 % du total) sur le premier trimestre 2016.
À Paris, le réinvestissement ne représente plus que 36 % du total des surfaces de bureaux agréées sur le premier semestre 2017 contre 63 % en 2016 à la même période : il se retrouve à un niveau moindre que dans les Hauts-de-Seine (42 % contre 41 % en 2016). Il s’agit pour une part significative des projets « Réinventer Paris ». La tendance à la création de nouvelles surfaces de bureaux reste donc prégnante sur ces deux départements.

La Préfecture de région a mis en place depuis le début de l’année un mécanisme de compensation des surfaces nouvelles de bureaux par des surfaces de logements pour les projets non mixtes créant plus de 5 % de surfaces nouvelles de bureau (construction, extension, changement de destination) par rapport à l’existant afin de limiter le déséquilibre emploi/logement.

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