Consultation sur la mise à jour de la cartographie des TRI
Les territoires à risques importants d’inondation (TRI)
En application de la directive européenne sur les inondations du 23 octobre 2007, 2 territoires à risques importants d’inondation (TRI) ont été arrêtés en Île-de-France :
• le TRI de la métropole francilienne, couvrant 141 communes franciliennes le long de la Seine et de la Marne
• le TRI de Meaux, couvrant 5 communes (Cergy-les-Meaux, Meaux, Nantheuil-lès-Meaux, Trilport et Villenoy).
La définition de ces TRI est présentée sur la page dédiée aux TRI.
Mise à jour des cartes des TRI : votre avis nous intéresse
Conformément à la directive européenne Inondation, la définition de ces TRI doit faire l’objet, si nécessaire, d’une mise à jour tous les 6 ans. En particulier, les cartes représentant les aléas inondation (zones d’inondation potentielle selon des scénarios), les enjeux et les cartes de risque résultant d’un croisement entre les aléas et les enjeux sont réinterrogés avant ce délai de 6 ans.
C’est l’objet de la consultation lancée pour une durée de 2 mois auprès des collectivités compétentes en matière d’urbanisme et d’aménagement, en matière de GEMAPI, auprès des établissements publics territoriaux de bassin ainsi qu’auprès du comité de bassin.
3 fréquences d’inondation (ou scénarios) sont considérés pour l’établissement des cartes des TRI :
• L’aléa de probabilité forte correspond à un événement « fréquent » (période de retour comprise entre de 10 et 30 ans). Il est utile pour définir les actions à mener en priorité face aux crues qui se répètent souvent : par exemple, la maîtrise de l’urbanisation et la réalisation de travaux pour réduire la vulnérabilité des biens dans les zones exposées.
• L’aléa de probabilité moyenne correspond à un événement « moyen » (période de retour comprise entre 100 et 300 ans). Le plus souvent, il est identique à l’aléa de référence représenté dans les plans de prévention des risques (PPR), d’occurrence centennale. La carte produite dans le cadre de la directive inondation n’a pas de portée réglementaire : elle permet d’enrichir la connaissance du risque à l’échelle du TRI, et d’orienter ensuite les priorités de la stratégie locale de gestion des risques d’inondation (SLGRI). En revanche, le PPR vaut servitude d’utilité publique et s’impose ainsi aux plans locaux d’urbanisme (PLU), ce qui permet de maîtriser l’urbanisation dans les zones à risques. Une mise en cohérence systématique de la carte de l’aléa moyen du TRI par rapport à la carte des PPR est demandée à partir de ce cycle.
• L’aléa de probabilité faible, ou scénario exceptionnel, correspond à un événement « rare » (période de retour supérieure à 1 000 ans). La carte établie pour cet aléa met en exergue les équipements sensibles (centrales nucléaires, hôpitaux, musées, etc.) dont l’atteinte pourrait avoir de lourdes conséquences pour le territoire environnant. Elle a donc principalement vocation à préparer la réponse à la crise (plan ORSEC, plans communaux et intercommunaux de sauvegarde).
Nous vous invitons à transmettre votre avis sur les projets de cartes avant le 15 septembre 2025 par voie électronique à l’adresse de messagerie suivante :
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Les pièces soumises à la consultation sont disponibles ci-dessous :
- Les cartes d’aléas
ces cartes n’ont pas été modifiées par rapport aux versions antérieures arrêtées par l’arrêté préfectoral du 13 novembre 2017
* Carte d’aléas de probabilité forte correspond à un événement « fréquent »
* Carte d’aléas de probabilité moyenne correspond à un événement « moyen »
* Carte d’aléas de probabilité faible, ou scénario exceptionnel, correspond à un événement « rare » |
- Recensement des enjeux|à venir
- Cartes de risques d’inondation|à venir