Les réseaux de chaleur franciliens : vecteurs majeurs du développement des énergies renouvelables et de récupération

Les enjeux des réseaux de chaleur


La moitié de l’énergie consommée en France l’est sous forme de chaleur, loin devant les carburants pour le transport et l’électricité.

La chaleur nécessaire au chauffage et à la production d’eau chaude de nos bâtiments reste encore produite très majoritairement par des énergies fossiles (gaz et fioul).

La chaleur « verte » en se substituant aux énergies fossiles carbonées est le premier levier pour réussir la transition énergétique.
En Ile-de-France, elle doit représenter 70 % du développement des ENR&R.
Les réseaux de chaleur constituent le vecteur à privilégier, en zone urbaine dense, pour la distribuer à grande échelle, rapidement et économiquement.


Les réseaux franciliens desservent déjà l’équivalent de 1,1 million de logements avec une chaleur produite à plus de 50 % par des énergies vertes.
Les 3 challenges incontournables pour la chaleur au cours des années 2020
 
- Accélérer le rythme et la qualité des rénovations thermiques des logements et bâtiments tertiaires
- Raccorder 1 million d’équivalent-logements supplémentaires aux réseaux de chaleur franciliens
- Poursuivre le verdissement de la production de chaleur sur les réseaux

LE SAVIEZ-VOUS ? L’Ile-de-France est sur tous les podiums !



1ère région pour les livraisons annuelles
de chaleur par des réseaux
(avec 50 % des livraisons nationales)

Mais la France et donc l’Ile-de- France doivent développer considérablement les réseaux de chaleur pour arriver sur le podium européen …

1ère région pour les livraisons d’énergie verte par réseau

1ère région pour la récupération
de la chaleur fatale issue de l’incinération des ordures ménagères

1ère région pour la production de chaleur à partir de la géothermie
2ème région pour la production de chaleur à partir de biomasse

Mais impossible de s’endormir sur ses lauriers. L’objectif est que les livraisons de chaleur renouvelable augmentent de 75% d’ici à 2023 et soient multipliées par 2,5 d’ici 2028 par rapport à 2017.

Les atouts du chauffage urbain


Unique mode de chauffage valorisant l’ensemble des ressources énergétiques locales. C’est un modèle d’économie circulaire exemplaire, capable de valoriser les chaleurs fatales perdues et de mobiliser massivement les ressources renouvelables locales.



Capacité à faire basculer très rapidement tout un territoire vers un chauffage vertueux. Une seule décision est nécessaire pour faire passer plusieurs milliers de logements d’un mode de chauffage fossile aux énergies renouvelables.



Solution durable pour l’environnement, grâce aux émissions de CO2 évitées, elle permet de lutter contre le réchauffement climatique. C’est le mode de chauffage le moins émissif (1/3 de moins que le chauffage électrique et moitié moins que le chauffage au gaz). Outil d’amélioration de la qualité de l’air et de la santé publique grâce aux technologies performantes de traitement des émissions et une exploitation optimisée. Les villes qui ont misé sur un réseau de chaleur contribuent concrètement à l’amélioration de la qualité de l’air en limitant l’émission de particules en suspension, facteur de risques sanitaires.
Les réseaux de chaleur sont au service des collectivités et des usagers. Ils répondent aux enjeux locaux de solidarité et contribuent à la lutte contre la précarité énergétique grâce à une tarification stable sur le long terme (contrairement à la volatilité des énergies fossiles) et au bénéfice de la TVA à taux réduit à 5,5 % pour les réseaux alimentés majoritairement par des ENR&R. La maîtrise ou la baisse de la facture énergétique constitue un véritable levier en matière de pouvoir d’achat car l’énergie constitue un poste de dépense important pour les foyers.

Confort garanti : température constante, maintien de la chaleur, pas de rupture de chauffage, eau chaude disponible en permanence.

Facilité d’installation pour les usagers avec libération de l’espace des anciennes chaufferies d’immeubles (transformé en garages à vélos par exemple) et gain de place dans les logements (suppression de chauffe-eau ou chaudière individuelle).

Sécurité et fiabilité assurées
 : absence de stockage de combustible et de chaudière dans les immeubles. Les chaufferies urbaines de forte puissance et canalisations répondent à des normes techniques très sévères et sont pilotées et entretenues 365 jours par an, 24 heures sur 24 avec de fréquents contrôles.

Création d’emplois non délocalisables avec la valorisation des ENR&R locales, la construction et l’entretien de chaufferies et l’exploitation de réseaux.

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