Les zones de répartition des eaux
Différents modes de gestion des aquifères ont été mis en place, qui doivent permettre à terme une exploitation durable des ressources en eaux souterraines. Ils sont destinés à prévenir les difficultés risquant d’apparaître notamment en période d’étiage pour les masses d’eaux peu profondes comme les aquifères multicouches dits de Beauce ou du Champigny.
Ils peuvent également prévenir les éventuels conflits d’usage et assurer une gestion patrimoniale de la ressource comme pour la Masse d’eau captive de l’Albien-Néocomien.
La gestion des nappes est notamment définie au travers du SDAGE.
Les zones de répartition des eaux
Certaines nappes sont classées en zones de répartition des eaux par le préfet coordonnateur de bassin de façon à accroître le contrôle sur les prélèvements d’eau qui y sont opérés. L’inventaire des zones de répartition des eaux fait l’objet d’un arrêté du préfet coordonnateur de bassin.
L’inscription d’une ressource (bassin hydrographique ou système aquifère) en zone de répartition des eaux (ZRE) constitue le moyen pour l’État d’assurer une gestion plus fine des demandes de prélèvements dans cette ressource, grâce à un abaissement des seuils de déclaration et d’autorisation de prélèvements.
En dehors du Champigny, les aquifères concernés s’étendent naturellement au-delà de l’Ile-de-France. C’est ainsi le cas de la ZRE de l’Albien qui s’étend sur les huit départements d’Ile-de-France sur 15 au total et de celle de la Beauce, qui s’étend partiellement sur 3 départements en Ile-de-France sur 6 au total. La procédure de classement en ZRE doit donc faire l’objet d’une concertation étroite avec les régions et départements adjacents à l’Ile-de-France.
Consulter la carte CARMEN des ZRE