Mieux surveiller les micropolluants pour les réduire à la source

Les micropolluants sont des substances susceptibles d’engendrer des effets indésirables sur les organismes vivants même à très faible teneur, de l’ordre du microgramme par litre, voire du nanogramme par litre. Ces effets néfastes à plus ou moins long terme vont des altérations temporaires des fonctions biologiques à la mort des individus, sans oublier les effets pouvant perturber les dynamiques de populations.

Partant du constat de contamination des milieux aquatiques par les micropolluants, et conscient des enjeux sanitaires et environnementaux, le ministère en charge de l’environnement a présenté au conseil des ministres du 13 octobre 2010 une communication relative à la réactualisation du plan national d’action contre la pollution des milieux aquatiques (PNAR) publié par l’arrêté du 30 juin 2005. Un plan national d’action a été engagé pour la période 2010-2013 contre la pollution des milieux aquatiques par les micropolluants.

Voir le site du ministère : https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/lutte-contre-pollutions-leau

Ce plan présente trois axes :
améliorer les programmes de surveillance des milieux et des rejets, pour assurer la fiabilité et la comparabilité des données,
réduire les émissions des micropolluants les plus préoccupants, en agissant à la source sur les secteurs d’activité les plus contributeurs, et les milieux les plus dégradés, pour atteindre les objectifs de la directive cadre sur l’eau (DCE) qui impose aux Etats membres le bon état des eaux d’ici 2015, et la réduction, voire la suppression des émissions et pertes de substances prioritaires d’ici 2021,
renforcer la veille prospective relative aux contaminations émergentes.

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