Pic de pollution : pour un air sain, je brûle malin !
Faire une flambée dans sa cheminée, c’est sympa … mais pas anodin pour l’air.
En effet, un feu de cheminée émet d’importantes quantités de particules fines dans l’atmosphère ; les flambées d’agrément (et non l’usage du chauffage au bois comme chauffage principal) représentent près de 15 % de la quantité totale de particules PM10 émises en Ile-de-France chaque année.
Particules qui s’accumulent en cette fin février dans l’air de l’Ile-de-France et qui provoquent les pics de pollution.
Trois gestes de base à adopter pour mieux se chauffer et polluer moins :
1 : se doter d’un appareil performant qui consomme peu de bois et pollue moins : les cheminées ouvertes sont à éviter. Les appareils datant d’avant 2002 ont de mauvaises performances. Des aides existent pour changer son appareil.
Le label Flamme verte est un gage de qualité
2 : brûler du bois de qualité : du bois séché depuis un an et demi sous abri, plutôt des feuillus ( chêne, hêtre, bouleau..)
3 : entretenir correctement son appareil. Un appareil doit être entretenu tous les ans, avec un ramonage régulier des conduits et un nettoyage des cendres.
Des gestes simples expliqués dans le dépliant édité par les services de l’Etat et l’ADEME :