Protection des captages : le point sur les démarches exemplaires
Sur l’ensemble du bassin Seine-Normandie, de multiples acteurs se mobilisent pour la protection des captages en eau potable et la restauration de la qualité des eaux. Services de l’État, services de l’agence de l’eau, collectivités, syndicats d’eau, producteurs d’eau, agriculteurs et entreprises mettent en place de manière concertée des actions de réduction des pollutions diffuses (produits phytosanitaires et nitrates).
Huit exemples de protection
Même si parfois il faudra des décennies d’efforts pour parvenir à retrouver un bon état des masses d’eau souterraines en raison du temps de réactivité des nappes qui peut s’avérer être très long, il peut être constaté que les pratiques changent et se veulent plus vertueuses et que la qualité de l’eau s’améliore de manière significative.
Voici 8 exemples de démarches de protection de captage où les acteurs locaux ont réussi à mettre collectivement des actions préventives pour réduire l’usage d’engrais azotés et de produits phytosanitaires. Le travail de longue haleine qui a été engagé a permis d’aboutir dans certains cas à des résultats probants.
Tous concernés
Les captages concernés font partie des captages prioritaires visés au niveau national en raison de l’importance de la dégradation des eaux et de la population desservie.
Ce retour d’expérience est fondé sur les témoignages de divers acteurs du changement qui se situent au cœur de l’action : agriculteurs, élus, syndicat d’eau potable et animateurs des démarches de protection des captages.