Qu’est-ce qu’un revêtement perméable pour un parking ou une voie d’accès ?

Ce qu’il faut retenir :
La recherche de la non-imperméabilisation – et désimperméabilisation – des sols est le premier objectif « Pluvial » de la conception d’un projet d’aménagement. Il s’agit de laisser perméable un sol qui aurait été imperméabilisé ; c’est pourquoi ce terme recouvre de nombreuses techniques très diverses.
Les voiries et parkings représentent une très grande part des surfaces imperméabilisées. Réduire la largeur d’une voirie ou mettre en place un parking végétalisé constituent des actions « sans regret » pouvant éventuellement coûter plus cher que la solution « traditionnelle », surcoût très rapidement compensé par les économies sur les réseaux d’eaux usées et/ou pluviales et l’entretien.
A noter que ces techniques sont éprouvées, efficaces, adaptables et finançables. La vidéo suivante donne l’exemple d’une plateforme logistique de grande taille via la collaboration Prologis et AESN : https://www.youtube.com/watch?v=sog...

Pour aller plus loin

En matière de revêtement perméable, les mêmes mots recouvrent souvent des réalités différentes. Trois notions différentes sont en effet souvent confondues :

  • le fait que la couche de roulement soit ou non poreuse ou perméable ;
  • le fait que la couche de forme et/ou la couche de fondation puisse stocker de l’eau et permettre sa circulation ;
  • le fait que le drainage de la structure se fasse ou non par une infiltration profonde dans le sol sous la structure ou à sa proximité immédiate.

En pratique, presque toutes les combinaisons de ces trois éléments peuvent être mises en œuvre, ce qui offre un grand nombre de solutions possibles.

Dans le cas des revêtements drainants, la couche de roulement est généralement confondue avec la couche de base et constitue la partie rigide, mécaniquement résistante de la chaussée. Différents matériaux peuvent être utilisés pour cette couche (enrobés poreux, béton poreux, pavés, pelouse renforcée,…). En général, on évite de stocker l’eau dans cette couche, sauf sur des durées très courtes. Si l’on fait le choix d’utiliser cette couche pour le stockage (ce qui peut éviter d’avoir à mettre en place une couche sous-jacente), l’évacuation de l’eau doit donc être rapide.

La couche profonde a essentiellement une fonction de stockage. Elle peut être constituée de graves ou de galets (porosité de l’ordre de 30%) ou d’une très grande variété de dispositifs spécifiques appelés Structures alvéolaires Ultralégères ou SAUL, spécifiquement conçues pour cet usage. A consulter : le guide du CERTU sur les Structures Alvéolaires Ultra-Légères

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