Les services de mobilité en flotte libre en Île-de-France

La DRIEAT a publié cette étude qui a pour objectifs de déterminer la place des services de mobilité en flotte libre dans l’espace urbain francilien dans la chaîne de mobilité, ainsi que les régulations qui ont été mises en œuvre.

Trois ans après l’apparition des services de mobilité en flotte libre (ou FF pour free-floating) en Île-de-France, cette étude dresse un premier état des lieux sur le FF en Île-de-France autour de 4 modes en particulier, à savoir les vélos mécaniques et à assistance électrique (VAE), les scooters électriques, les voitures post-Autolib’ et les trottinettes électriques. Pour obtenir une vue d’ensemble de cette nouvelle forme de mobilité, les auteurs ont mis en perspective des informations à la fois auprès des opérateurs, des utilisateurs franciliens et des pouvoirs publics.

©Terra-MTE

Le recensement des différents opérateurs et de l’offre de services proposée a permis d’estimer le nombre d’engins en circulation pour les quatre modes de déplacements existants, à savoir les vélos mécaniques et à assistance électrique (VAE), les scooters, les voitures et les trottinettes. Après l’analyse de ces offres, il est désormais possible à la fois d’en connaître la localisation globale (Paris, petite et grande couronne), d’en savoir davantage sur les opérateurs (identité des entreprises, nombre d’engins en circulation, stratégie de développement) mais également de déterminer le coût que représente le FF pour un utilisateur.
Des focus groupes ont également été organisés au cours desquels des utilisateurs ont pu exprimer leurs motivations d’usage du FF, leurs attentes et les principaux freins qu’ils ont pu rencontrer. Ces informations ont permis d’identifier les profils principaux de ces usagers (âge, lieu de résidence, catégories socio-professionnelles) ainsi que leurs habitudes en termes de trajets (temps, motifs de déplacement, choix du mode).
Par ailleurs, cette étude s’est attachée à recueillir la parole des pouvoirs publics et de suivre l’évolution de la législation en vigueur : intégration de ces nouveaux modes de mobilité dans le code de la route, ainsi que la LOM (Loi d’orientation des mobilités) promulguée le 24 décembre 2019.

Face à ce déploiement rapide, soulevant de nombreuses questions autour de la gouvernance de l’espace public et sa fragmentation, les impacts sanitaires et environnementaux, un premier panorama du FF en IdF est présenté autour de 3 grands axes : la présentation de l’offre de service disponible par mode qui précisera l’identité des acteurs et leurs stratégies de développement, une analyse des usages du FF, enfin la question centrale de l’espace public ayant dû faire une place à ces nouveaux modes de déplacement.

Pour en savoir plus, consultez l’étude relative aux

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