Les zones humides en Ile-de-France

Un effort de recensement en cours
Les bénéfices apportés par les zones humides rendent leur disparition préoccupante, d’où un effort de nombreux acteurs pour les recenser afin de les protéger voire de les développer :
- Cartes d’enveloppes d’alerte zones humides réalisées par la DRIEAT ;
- Etudes sur les zones humides réalisées dans le cadre de l’élaboration des schémas d’aménagement et de gestion des eaux (SAGE) ;
- Inventaire des mares d’Ile-de-France, programme participatif animé par la Société nationale de protection de la nature depuis 2010, qui a déjà permis de recenser près de 22 300 mares. Pour en savoir plus ;
- Atlas régional des zones humides réalisé en 2010 par l’IAU-IDF.
Vous pouvez retrouver ces inventaires et études dans la rubrique dédiée aux outils. Lors de la construction d’aménagements ou de travaux, les zones humides doivent faire l’objet d’une démarche dite "Eviter-Réduire-Compenser" (ERC). Voir la rubrique dédiée à la réglementation.
La situation en Ile-de-France
En Île-de-France, les enveloppes d’alerte zones humides de la DRIEAT permettent d’estimer la présence d’environ :
- 2 500 km² (250 000 hectares) de zones humides potentielles ;
- au moins 230 km² (23 000 hectares) de zones humides identifiées et délimitées, auxquelles s’ajoutent celles qui ont été caractérisées plus finement lors des études menées par les SAGE.
Ces milieux humides sont répartis de façon hétérogène sur le territoire : on en trouve de façon marginale à Paris et en proche couronne, alors qu’ils sont beaucoup plus présents en grande couronne. Leur présence est étroitement liée à la densité du réseau hydrographique : les zones humides s’observent en particulier à proximité des cours d’eau, ou en présence de conditions pédologiques favorables comme dans la vallée de la Bassée en Seine-et-Marne. Enfin, certaines formations géologiques comme l’affleurement d’argiles vertes sont propices à des accumulations d’eau localisées, potentielles sources de zones humides.
