Mon projet est-il soumis à évaluation environnementale ?

Une nomenclature annexée à l’article R.122-2 du code de l’environnement dresse la liste des projets qui sont :
- soit soumis systématiquement à évaluation environnementale : le porteur de projet doit assurer la séquence des 4 étapes décrites ci-dessous dans une démarche « Eviter-Réduire-Compenser » les impacts environnementaux ;
- soit soumis à examen au cas par cas : il faut demander à l’autorité environnementale de se prononcer sur l’obligation ou non de réaliser une évaluation environnementale ;
- soit en dessous des seuils du tableau : le projet n’est pas soumis à évaluation environnementale.
En amont du processus, et à partir du moment où son projet est soumis à évaluation environnementale, le pétitionnaire peut solliciter des informations sur le degré de précisions à apporter dans l’étude d’impact. Pour en savoir plus sur le "cadrage préalable"
Ensuite, le processus d’évaluation environnementale se compose de 5 étapes qui sont obligatoires juridiquement :
- étude des incidences sur l’environnement : étude d’impact pour les projets, rapport environnemental pour les plans/programmes ;
- avis de l’autorité environnementale, saisie par l’autorité instruisant le dossier, et joint au dossier de consultation du public ;
- production d’un mémoire en réponse à l’avis de l’AE en application de l’article L.122-1 du code de l’environnement
- consultation du public : enquête publique, consultation par voie dématérialisée, mise à disposition du dossier (en fonction des cas) ;
- décision de l’autorité administrative compétente.
Dans ce processus, le maître d’ouvrage a la responsabilité :
- d’assurer la prise en compte de la démarche « Eviter-Réduire-Compenser » dans son dossier ; l’autorité environnementale se prononce ensuite sur la qualité de cette prise en compte, ce qui permet à l’autorité compétente de prendre une décision, le cas échéant en édictant des prescriptions spécifiques ;
- de décider si l’étude d’impact éventuellement réalisée dans le cadre d’autorisation préalable doit être actualisée dans le cadre de l’autorisation « Loi sur l’eau (notamment si le projet a été modifié et/ou précisé) . En cas de doute, il peut demander à l’autorité environnementale de se prononcer sur ladite actualisation.
La demande d’avis est adressée à l’autorité environnementale, désignée selon le statut du pétitionnaire ou le niveau de décision, en application de l’article R.122-6 du code de l’environnement. Il peut s’agir :
- de la Mission Régionale de l’Autorité environnementale (MRAe) ;
- du ministre chargé de l’environnement représenté par le Commissariat Général au Développement Durable (CGDD) ;
- de l’autorité environnementale du Conseil Général de l’Environnement et du Développement Durable (CGEDD).
A consulter :