Zones conchylicoles

La production conchylicole compte les activités professionnelles de pêche et/ou d’élevage de coquillages juvéniles ou adultes ayant pour but la préparation, la vente et la mise sur le marché pour la consommation humaine. Ces zones ont été intégrées au registre sous la dénomination "zone de production professionnelle de coquillages vivants destinés à la consommation humaine".
Sur le district seine et côtiers normands, il existe 47 zones conchylicoles représentant environ 5000 km2.
Elles bénéficient d’une réglementation modifiée en 2006 par le

du 29 avril 2004 fixant les règles spécifiques d’organisation des contrôles officiels concernant les produits d’origine animale destinés à la consommation humaine. Ces zones correspondent à des portions de littoral, de lacs et d’étangs où s’exercent des productions conchylicoles. Elles sont établies sur la base des arrêtés préfectoraux de classement, fournis par les Directions Départementales des Affaires Maritimes (DDAM). Déterminés sur la base des résultats d’analyses menées sur les coquillages de la zone concernée, ces classements sont le reflet de la qualité microbiologique des coquillages présents et de leur contamination en métaux lourds. Ce classement est complété par une surveillance régulière qui permet de déterminer le niveau éventuel de contamination des coquillages, pouvant entraîner, de ce fait, des procédures de gestion des zones (fermetures provisoires en cas de contamination détectée : arrêtés de gestion), dans le but d’assurer la protection de la santé du consommateur.

Arrêtés préfectoraux relatif au classement de salubrité des zones de production et de zones de reparcage des coquillages vivants :
- Département de la Somme :


- Département de Seine-Maritime :
- Département du Calvados : et
- Département de la Manche :

Classement sanitaire

Un classement par groupe de coquillages :
L’ensemble des zones de production de coquillages vivants (zones de captage, d’élevage et de pêche à pied professionnelle) fait l’objet d’un classement sanitaire, défini par arrêté préfectoral. Celui-ci est établi sur la base d’analyses des coquillages présents : analyses microbiologiques utilisant Escherichia coli (E. coli) comme indicateur de contamination (en nombre d’E. coli pour 100 g de chair et de liquide intervalvaire - CLI) et dosage de la contamination en métaux lourds (plomb, cadmium et mercure), exprimés en mg/kg de chair humide. Le classement et le suivi des zones de production de coquillages distinguent 3 groupes de coquillages au regard de leur physiologie :
- groupe 1 : les gastéropodes (bulots etc.), les échinodermes (oursins) et les tuniciers (violets)
- groupe 2 : les bivalves fouisseurs, c’est-à-dire les mollusques bivalves filtreurs dont l’habitat est constitué par les sédiments (palourdes, coques…)
- groupe 3 : les bivalves non fouisseurs, c’est-à-dire les autres mollusques bivalves filtreurs (huîtres, moules…)

Quatre classes de qualité :
Le classement de salubrité des zones de production repose sur la mesure de la contamination microbiologique et de la pollution résultant de la présence de composés toxiques ou nocifs, d’origine naturelle ou rejetés dans l’environnement, susceptibles d’avoir un effet négatif sur la santé de l’homme ou le goût des coquillages.
Quatre qualités de zones (A ,B, C et D) sont ainsi définies, qui entraînent des conséquences quant à la commercialisation des coquillages vivants qui en sont issus.

Pour en savoir plus : consulter le site Eau France dédié aux zones conchylicoles ou le site plus complet de l’IFREMER.

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