Zones conchylicoles
La production conchylicole compte les activités professionnelles de pêche et/ou d’élevage de coquillages juvéniles ou adultes ayant pour but la préparation, la vente et la mise sur le marché pour la consommation humaine. Ces zones ont été intégrées au registre sous la dénomination "zone de production professionnelle de coquillages vivants destinés à la consommation humaine".
Sur le district seine et côtiers normands, il existe 47 zones conchylicoles représentant environ 5000 km2.
Elles bénéficient d’une réglementation modifiée en 2006 par le
Arrêtés préfectoraux relatif au classement de salubrité des zones de production et de zones de reparcage des coquillages vivants :
- Département de la Somme :
- Département de Seine-Maritime :
- Département du Calvados : et
- Département de la Manche :
Classement sanitaire
Un classement par groupe de coquillages :
L’ensemble des zones de production de coquillages vivants (zones de captage, d’élevage et de pêche à pied professionnelle) fait l’objet d’un classement sanitaire, défini par arrêté préfectoral. Celui-ci est établi sur la base d’analyses des coquillages présents : analyses microbiologiques utilisant Escherichia coli (E. coli) comme indicateur de contamination (en nombre d’E. coli pour 100 g de chair et de liquide intervalvaire - CLI) et dosage de la contamination en métaux lourds (plomb, cadmium et mercure), exprimés en mg/kg de chair humide. Le classement et le suivi des zones de production de coquillages distinguent 3 groupes de coquillages au regard de leur physiologie :
- groupe 1 : les gastéropodes (bulots etc.), les échinodermes (oursins) et les tuniciers (violets)
- groupe 2 : les bivalves fouisseurs, c’est-à-dire les mollusques bivalves filtreurs dont l’habitat est constitué par les sédiments (palourdes, coques…)
- groupe 3 : les bivalves non fouisseurs, c’est-à-dire les autres mollusques bivalves filtreurs (huîtres, moules…)
Quatre classes de qualité :
Le classement de salubrité des zones de production repose sur la mesure de la contamination microbiologique et de la pollution résultant de la présence de composés toxiques ou nocifs, d’origine naturelle ou rejetés dans l’environnement, susceptibles d’avoir un effet négatif sur la santé de l’homme ou le goût des coquillages.
Quatre qualités de zones (A ,B, C et D) sont ainsi définies, qui entraînent des conséquences quant à la commercialisation des coquillages vivants qui en sont issus.
Pour en savoir plus : consulter le site Eau France dédié aux zones conchylicoles ou le site plus complet de l’IFREMER.