Label EcoQuartiers 2023 : 4 quartiers franciliens sur les 8 lauréats du label revisité

Le 12 décembre dernier, quatre communes franciliennes ont été mises à l’honneur à l’occasion de la cérémonie de remise des labels ÉcoQuartiers, organisée par le ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires.

Cette cérémonie est l’aboutissement de la onzième campagne de labellisation EcoQuartiers, désormais ciblée sur les quartiers « livrés » (à la fin du chantier) et « vécus » (trois ans après l’obtention du label ÉcoQuartier « livré » ) et intégrant des objectifs de performance qualitatifs, quantitatifs et contextualisés. Le label EcoQuartier « vécu » distingue en particulier les bonnes pratiques en matière d’évaluation et d’amélioration continue des projets.

Quatre quartiers franciliens, accompagnés dans leur démarche par la DRIEAT et les services départementaux, figurent parmi les huit nouveaux ÉcoQuartiers distingués en 2023 au plan national, suite à la refonte du label :

  • deux ÉcoQuartiers pour le label « livré » : L’Arsenal à Rueil-Malmaison et Nanterre Université à Nanterre,
  • deux ÉcoQuartiers pour le Label « vécu » : Le Trapèze à Boulogne-Billancourt et Bel air à Saint-Germain en Laye.
Adjointe au maire Rueil Malmaison | MTE/DGALN

Évolution du label en 2023

Depuis 2023, le label EcoQuartier a évolué. La labellisation, envisageable jusqu’à présent au stade pré-opérationnel et au stade du chantier, est désormais ciblée sur les quartiers « livrés » et « vécus ». Ils sont également associés à des objectifs de performance qualitatifs, quantitatifs et contextualisés d’une part, et sur la base d’une vingtaine d’indicateurs nationaux en répondant aux défis de la ville durable : sobriété, inclusion, création de valeurs, résilience.

Lauréats 2023 du label ÉcoQuartier Vécu

ÉcoQuartier du Trapèze de Boulogne-Billancourt (92)

Bâti sur une friche industrielle qu’occupaient les anciennes usines Renault, en cœur de ville, l’ÉcoQuartier du Trapèze de Boulogne-Billancourt présente aujourd’hui une mixité sociale réussie et est un exemple de densité urbaine bien vécue, avec notamment une grande place accordée à la végétation, dont un parc qui permet une très bonne gestion des eaux de pluie et du risque d’inondation. La conception du quartier a particulièrement bien intégré l’adaptation aux personnes en situation de handicap pour permettre leur autonomie tant dans les logements que dans les espaces publics. Les logements sont économes en énergie grâce à un système de géothermie. Une conciergerie contribue à créer du lien social entre les habitants et usagers.

Quartier du Bel Air de Saint-Germain-en-Laye

Adjoint au maire St-Germain-en-Laye avec Florian Bercault, président de la commisison nationale et Philippe MAZENC, DGALN | MTE/DGALN
Le quartier du Bel Air de Saint-Germain-en-Laye, zone urbaine prioritaire d’Île-de-France des années 70, s’est complètement renouvelé avec l’arrivée du tramway, la construction de nouveaux équipements, la rénovation énergétique des bâtiments et des opérations de renaturation de surfaces imperméabilisées et de végétalisation. Cette rénovation s’est réalisée avec une forte implication des habitants et des acteurs publics, qui portent de nombreuses actions pour intégrer le quartier dans la ville et faire participer les citoyens. Des initiatives lancées par la commune, telles que des ateliers de bricolage et de cuisine facilitent le vivre ensemble et la promotion des écogestes : être bien chez soi pour être bien dans son quartier !

Pour en savoir plus, consultez le site de la démarche EcoQuartier.

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