[Ré]inventer l’existant : 3e édition du concours pour les étudiants inscrits en école d’architecture d’Île-de-France

La DRIEAT et la DRAC (direction régionale des affaires culturelles) organisent depuis 2023, un concours annuel sur l’adaptation du cadre de vie au changement climatique à destination des étudiants des écoles d’architecture d’Île-de-France. Le concours permet ainsi de valoriser les démarches et la créativité des étudiants en architecture, dans des projets portant sur le bâti existant, et d’embarquer durablement une communauté d’acteurs franciliens convaincus de la nécessité d’innover en agissant sur ces bâtiments.

2024/2025 : nouvelle édition du concours

Calendrier

  • Lancement du concours : 5 mars 2025
  • Date limite de transmission des enseignants intéressés : 31 mars 2025 à minuit
  • Date limite de transmission des projets retenus par les enseignants : 13 juillet 2025 à minuit
  • Jury : Fin septembre 2025
  • Cérémonie de remise des prix et exposition des projets : Journées nationales de l’architecture 2025

Ressources

2023/2024 : seconde édition du concours

Après le succès de la première édition, la DRAC et la DRIEAT ont organisé la 2e édition du concours [Ré]inventer l’existant. Ce concours permet d’imaginer une nouvelle approche de la rénovation énergétique du bâti francilien dans un contexte de réchauffement climatique, de raréfaction de l’énergie et des matériaux. Au cœur des projets, les étudiants ont mis en avant des gestes architecturaux adaptés, innovants et soucieux de prendre la mesure de l’existant, sans hésiter à le modifier. Un exercice ambitieux réussi par les étudiants.

Trois projets lauréats, dont un avec une mention spéciale

Les lauréats ont été dévoilés le 15 octobre : le jury a récompensé 3 projets, dont un avec une mention spéciale parmi les 13 projets qui avaient été remarqués.

C’est à la Maison de l’Architecture aux Récollets à Paris, lors d’une cérémonie en présence d’Emmanuelle Gay, directrice de la DRIEAT et de Laurent Roturier, directeur de la DRAC, que les prix ont été annoncés par Véronique Pappe, directrice d’EKOPOLIS et présidente du jury :

  • En catégorie Projet de fin d’étude : Melissa Laborde, Sophie San Andres et Sophia San Miguel - École nationale supérieure d’architecture de Paris-La Villette (ENSAPLV), pour le projet « La Maladrerie » à la Cité de la Maladrerie à Aubervilliers, en Seine-Saint-Denis.
  • En catégorie Master : Mihai Ceban et Thibaud Salaun - École nationale supérieure d’architecture de Versailles (ENSA-V), pour le projet « Réhabilitation d’un parking en 16 logements », au 22 rue Lucien Sampaix dans le 10e arrondissement de Paris
  • Une mention spéciale du jury pour Marie Laumond et Héloise Peyre - École nationale supérieure d’architecture de Paris-Malaquais (ENSAPM), pour le projet « Cohabiter avec la Bièvre » dans le 5e arrondissement de Paris.
| @DRAC

37 projets d’équipes d’étudiants de 6 écoles différentes ont été proposés à ce concours

Les étudiants étaient invités à développer des projets dans le cadre de leur programme pédagogique, portant sur la transformation et l’adaptation d’ensembles architecturaux ou urbains situés en Île-de-France. Les critères du concours incitaient à développer une approche intégrée depuis le diagnostic jusqu’à la conception architecturale, prenant en compte les enjeux thermiques et énergétiques d’une transformation durable sans omettre les spécificités urbaines et paysagères des sites, les qualités architecturales et constructives intrinsèques de l’existant, les usages et la préservation des ressources. Le concours permet ainsi de valoriser les démarches et la créativité des étudiants en architecture, dans des projets portant sur le bâti existant, et d’embarquer durablement une communauté d’acteurs franciliens convaincus de la nécessité d’innover en agissant sur ces bâtiments.

| @DRAC

2022/2023 : première édition du concours

La DRIEAT et la DRAC ont organisé la première édition du concours Ré-inventer l’existant. Ce concours visait à imaginer une nouvelle approche de la rénovation énergétique du bâti francilien dans un contexte de réchauffement climatique, de raréfaction de l’énergie et des matériaux. Au cœur des projets, les étudiants ont mis en avant des gestes architecturaux adaptés, innovants et soucieux de prendre la mesure de l’existant, sans hésiter à le modifier. Un exercice d’équilibriste réussi par les étudiants.
Les lauréats ont été dévoilés le 10 octobre 2023 : le jury a récompensé trois projets et une attribué une mention spéciale parmi les 10 projets qui avaient été remarqués.

3 projets lauréats et une mention spéciale

C’est au Pavillon de l’arsenal à Paris, devant plus d’une centaine de personnes, que les prix ont été remis :

  • en catégorie licence : Jules Pallier et Angélina Cardinali pour le projet Les Buissons de l’ENSA de Paris-Malaquais
  • en catégorie Master 1 et Master 2 : Adam Flores, Maxime Gaudais et Gauthier Gundermann pour le projet Réhabilitation et extension d’un groupe scolaire Ecole Pasteur à Bondy à L’École Nationale Supérieure d’Architecture de Paris-La Villette (ENSAPLV)
  • en catégorie Projet de fin d’études : Valora Brice, Charlotte Dhommée pour le projet "du public à l’intime’ à Saint Maur des Fossés, préparé à L’École Nationale Supérieure d’Architecture de Paris-Val de Seine (ENSAPVS)
  • une mention spéciale du jury pour Samuel Ancel, étudiant en master à l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Versailles (ENSAV), pour son projet de transformation de la blanchisserie en centre ludique et sportif sur le site de l’hôpital psychiatrique de Ville-Evrard à Neuilly-sur-Marne.
| @DRAC

25 équipes de cinq écoles d’architecture franciliennes

25 équipes de jeunes de cinq écoles différentes ont participé à ce concours. Il permet ainsi de valoriser les démarches et la créativité des étudiants en architecture, dans des projets portant sur le bâti existant, et d’embarquer durablement une communauté d’acteurs franciliens convaincus de la nécessité d’innover en agissant sur ces bâtiments.
Par-delà la seule question technique d’amélioration des performances énergétiques, il importe de montrer comment vivre demain dans des bâtiments adaptés, agréables, sobres en énergie et confortables. Le "déjà-là", par son potentiel et ses qualités architecturales et urbaines, est une ressource à préserver tant il révèle l’identité de nos villes à laquelle les habitants sont attachés.

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