Concours de nudges sur la sobriété numérique : les résultats !
Dans le cadre du concours de nudges organisé par la DRIEAT, les différents projets réalisés par les étudiants des classes de master en développement durable de Paris 1 et Agro Paris Tec ont été présentés le 20 février dernier à la préfecture de région Île-de-France. A l’issue, les 3 projets lauréats ont été annoncés !
Le concours
Après avoir été sensibilisés aux enjeux environnementaux du numérique via la Fresque du numérique responsable et une intervention de la DINUM, les étudiants ont choisi un sujet qu’ils ont approfondi grâce à l’aide méthodologique de la DITP. Puis, chaque groupe d’étudiants a pu rencontrer en janvier deux agents de l’État venant d’administration variées (DINUM, DRIEAT, DRIAAF, Préfecture de Région…) afin de proposer des nudges au plus près du quotidien des agents. Par ailleurs, chaque groupe a été également formé au pitch, en vue du concours, par la Fabrique RH de la Préfecture de Région.
Widget, Pixel Art ou encore stickers… l’inventivité des étudiants a rendu le choix du jury (note de bas de page sur la composition) particulièrement ardu.
C’est ainsi que 9 équipes d’étudiants se sont affrontées en proposant différentes thématiques, sur les économies d’énergie, la consommation de feuille de papier, le stockage de dossiers numériques, ou encore l’envoi des courriels.
Pour en savoir plus sur ce concours.
Les lauréats
Le jury a sélectionné 3 projets lauréats !
- Prix du meilleur espoir, attribué au groupe 1 de AgroParistech pour son projet visant à limiter l’usage des caméras pendant les visioconférences en proposant en alternative des avatars personnalisables.
- Prix du meilleur pitch, attribué au groupe 3 de Paris 1, pour son projet « Paquerette » afin d’inciter à l’extinction des ordinateurs le soir, via le visuel d’une fleur pop-up dépérissant quand l’ordinateur n’est pas éteint régulièrement.
- Et enfin le prix du meilleur nudge, attribué au groupe 4 de Paris 1 pour son projet visant à réduire la taille des courriels envoyés, en faisant apparaître une feuille d’arbre passant du vert au rouge quand le poids des pièces-jointes ou des destinataires s’alourdit.
Aujourd’hui, une grande partie du travail de bureau des agents se fait via des outils numériques. Si le numérique permet de dématérialiser les supports et de limiter par exemple l’usage du papier, il n’en a un pas moins un impact bien réel sur l’environnement. Que cela soit par la consommation énergétique, le stockage et le transit d’information, ou surtout par la fabrication des appareils, le numérique génère l’émission de gaz à effet de serres (GES) en quantité importante. On estime ainsi que l’usage du numérique produit 3.7 % des émissions de CO2 mondiale (selon le rapport 2018 de « the shift project »).
Limiter nos usages du numérique permet donc de diminuer notre empreinte écologique (note de bas de page sur empreinte écologique).
Et maintenant que fait-on ?
Ces idées de nudges vont être proposées aux services informatiques. S’ils se montrent intéressés par ces pistes de travail, le processus de création et d’adaptation aux besoins du terrain reprendra, avec l’aide de la fabrique RH. Ce laboratoire d’innovation est chargé d’accompagner la mise en place de projets innovants au sein des administrations publiques franciliennes.
L’association étudiante RESES (réseau étudiant pour une société écologique et solidaire) partenaire du projet, proposera par ailleurs un afterwork aux étudiants pour leur présenter les perspectives professionnelles dans le secteur du numérique responsable.
Galerie photo
La démarche vous intéresse vous souhaitez en savoir plus :
Le concours plus en détail
The shift projetct
Le programme sur la sobriété numérique de l’ADEME.
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