Enquête sur la commercialisation des logements neufs (ECLN) : note de conjoncture, résultats au 1er trimestre 2022

En Île-de-France, entre le premier trimestre 2022 et le premier trimestre 2021, les mises en vente de logements et les réservations de logements reculent respectivement de 13 % et de 10 %. À l’inverse, le stock de logements progresse de 4 %. Les ventes aux institutionnels s’élèvent à 12 900 logements sur l’ensemble de l’année 2021. Ce niveau de réservations baisse de 22 % par rapport au niveau (élevé) de 2020.

En Île-de-France, l’offre et la demande reculent au premier trimestre 2022 par rapport au premier trimestre 2021

En Île-de-France au premier trimestre 2022, les mises en vente de maisons individuelles progressent de 23 % par rapport au premier trimestre 2021 avec 320 mises en vente de maisons individuelles (- 16 % en France métropolitaine), tandis que les mises en vente d’appartements se replient de 15 % avec 5 100 mises en ventes (- 8 % en France métropolitaine). En comparaison avec les niveaux d’avant crise, le nombre de logements nouvellement commercialisés est inférieur de 10 % pour les maisons individuelles et de 30 % pour les d’appartements (- 29 % de mises en vente au total).

Au premier trimestre 2022, 7 000 logements sont réservés à la vente en Île-de-France, 10 % de moins qu’au premier trimestre 2021 (- 9 % en France métropolitaine). Cette baisse se retrouve à la fois pour les maisons individuelles avec 250 réservations, soit - 13 % par rapport au premier trimestre 2021, et pour les appartements avec 6 800 réservations, soit - 10 % par rapport au premier trimestre 2021. En comparaison au premier trimestre 2019, les réservations à la vente reculent à la fois pour les maisons individuelles de 45 %, et pour les appartements de 31 % (- 32 % de réservations totales).

Pour le quatrième trimestre consécutif, le stock de logements augmente, + 4 % par rapport au trimestre précédent, avec 22 300 unités (contre - 3 % en France métropolitaine). Cette hausse est nettement plus importante pour l’encours de maisons individuelles (+ 38 %) que pour l’encours d’appartements (+ 2 %). En comparaison avec les seuils d’avant crise, malgré un stock de logements en hausse de 8 % pour les appartements, l’encours de logements total recule de 24 %, impacté par la forte chute de 33 % du stock de logements des maisons individuelles (graphiques 1a et 1b).

Au cours des douze derniers mois, l’offre de logements en Île-de-France a augmenté de 18 % alors que la demande s’est stabilisée à 27 300 logements (- 0,4 %). La région enregistre donc un stock de logements neufs commercialisable légèrement plus important que les douze derniers mois précédents (+ 4 %).

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