Enquête sur la commercialisation des logements neufs (ECLN) : note de conjoncture, résultats au 2ème trimestre 2022

Entre le deuxième trimestre 2021 et le deuxième trimestre 2022, les ventes aux institutionnels de logements neufs franciliennes diminuent de 13 %. Elles représentent 27 % des réservations totales (ventes en blocs et ventes aux particuliers)

En Île-de-France, l’offre et la demande reculent fortement au deuxième trimestre 2022

Au deuxième trimestre 2022, les mises en vente de maisons individuelles diminuent de 38 % par rapport au deuxième trimestre 2021 avec 390 1 mises en vente de maisons individuelles (contre - 14 % en France métropolitaine). Avec 6 300 mises en vente on observe également un repli de 22 % pour les appartements (contre - 13 % en France métropolitaine). En comparaison avec les niveaux d’avant crise (deuxième trimestre 2019), les logements nouvellement commercialisés sont cependant supérieurs de 48 % pour les maisons individuelles mais reculent de - 34 % pour les appartements (- 31 % de mise en vente totale).

Au deuxième trimestre 2022, 6 600 logements sont réservés à la vente en Île-de-France, soit 13 % de moins que le deuxième trimestre 2021 (baisse identique à celle de la France métropolitaine). Cette baisse concerne à la fois les maisons individuelles (310 réservations, soit - 16 % par rapport au deuxième trimestre 2021), et les appartements (6 300 réservations, soit - 12 % par rapport au deuxième trimestre 2021).

Après quatre trimestres consécutifs de hausse, le stock de logements s’amenuise au deuxième trimestre 2022, - 2 %, avec 22 300 unités : - 7 % pour les appartements, et +7 % pour les maisons individuelles. En France métropolitaine, le stock de logements disponibles diminue de 2 % par rapport au deuxième trimestre 2021 et de 15 % par rapport au deuxième trimestre 2019.

En Île-de-France, au deuxième trimestre 2022, les mises en ventes, les réservations et le stock de logements neufs, sont tous supérieurs aux chiffres du deuxième trimestre 2020, respectivement de 34 %, 6 % et 2 %. En revanche, ces trois indicateurs sont tous inférieurs à ceux du deuxième trimestre 2019, respectivement de 47 %, 37 % et 23 %. Il est ainsi encore trop tôt pour évoquer une réelle reprise de la commercialisation de logements neufs en Île-de-France depuis la crise sanitaire, partant d’une activité élevée en 2019 (graphiques 1a et 1b ). En France, l’encours de logement disponible diminue de 2 % par rapport au deuxième trimestre 2021 et de 15 % par rapport au deuxième trimestre 2019.

Au cours des douze derniers mois, l’offre et la demande de logements en Île-de-France diminuent de 8 % avec respectivement 22 800 mises en vente et 26 500 réservations entre juillet 2021 et juin 2022.

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