Entrée en vigueur du 4e Plan de protection de l’atmosphère d’Île-de-France

En 2019, en Île-de-France, le nombre annuel de décès attribuables à l’exposition prolongée aux particules fines (PM2.5) ou au dioxyde d’azote (NO2) reste estimé à près de 9900.
En outre, sur la période 2017-2019, si les niveaux de qualité de l’air recommandés par l’OMS étaient respectés pour les PM2.5 et le NO2, 6 900 cas d’asthmes chez les enfants et 2 720 cas chez les adultes pourraient être évités chaque année.
Pour répondre à ces enjeux de santé publique, le PPA est une réelle boîte à outils de 14 mesures, déclinées en 33 actions concrètes, qui seront mises en œuvre avant 2030.

Traduisant l’ambition de l’État pour réduire rapidement la pollution atmosphérique, le PPA vise prioritairement les secteurs les plus polluants afin d’accélérer les changements déjà initiés grâce à la mise en œuvre d’actions telles que :

• Poursuivre l’amélioration de l’offre de transport en commun,
• Accélérer le développement de l’usage du vélo,
• Inciter au renouvellement du parc automobile francilien vers des véhicules moins polluants,
• Inciter à la réduction des émissions de particules du chauffage individuel au bois, première source de ce polluant en Ile-de-France.

Plus aucun Francilien exposé à des dépassements en 2026

Des résultats concrets sont attendus. En effet, Airparif a évalué l’impact sur la qualité de l’air du projet de PPA : la mise en œuvre des actions du PPA devrait permettre de ne plus exposer aucun francilien à des dépassements de la valeur limite réglementaire actuelle en NO2 (40µg/m3) dès 2026.
L’effort à fournir reste cependant majeur : la révision récente de la directive européenne fin 2024 a abaissé de moitié les valeurs limites réglementaires applicables en 2030.
Le PPA fera l’objet d’un suivi régulier pour assurer l’amélioration continue de la qualité de l’air en Île-de-France.

Pour en savoir plus :

• Consultez notre rubrique Qualité de l’Air
• Lisez l’article L’action des pouvoirs publics pour la qualité de l’air